Des nus et des couleurs

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Tag - modèle vivant

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lundi, 14 novembre 2011

nouveau cours

Chouette... Après une longue période de flottement liée à des problèmes de santé, une hospitalisation suite à une opération, I'm back. J'ai eu le bonheur de recevoir un mail d'Emmanuelle Leblanc qui proposait un nouveau cours de modèle vivant à l'ESAA. J'ai foncé, je me suis inscrite. Peut-être que le cours d'Emmanuelle est moins rôdé que celui de François, mais c'est aussi l'occasion d'une approche différente, tout change et se renouvelle. J'avais bien aimé le cours sur les couleurs et la peinture à l'huile : j'aurai aimé suivre ce cours à nouveau et surtout approfondir les essais à l'huile, qui m'ont intéressée.

C'est donc avec une très grosse envie de dessiner que j'ai repris le chemin des cours, début novembre. J'ai ressorti avec bonheur mes crayons sanguine, sur papier blanc pour les premiers essais puis sur kraft.

écart - sanguine - 30x50 cm

Avec des rehauts à la craie blanche :

je t'écoute - sanguine sur kraft - 30x50 cm

par quoi commencer? sanguine sur kraft - 30x50 cm

Avec un crayon de couleur sanguine :

buste II - sanguine sur kraft - 30x50 cm

pose longue - sanguine sur kraft - 30x50 cm

Petit exercice de fin de séance : des croquis rapides, en essayant de construire le dessin par "l'enveloppe" : c'est à dire, en traçant les principales lignes extérieures du sujet, sans rentrer dans le détail. C'est super-dur. J'ai cru prendre conscience de ma façon de procéder, qui est complétement différente : je commence par dessiner un détail à partir d'un point saillant (ce jour, c'était très souvent le chignon, mais parfois lors d'une pose bizarre, ça peut être une épaule, ou un genou), et je décline le dessin en "descendant", d'un côté à l'autre en alternance. Je ne passe vraiment pas par une étape de construction classique, par laquelle je poserais les grandes lignes ou les principaux points de mon dessin. On dirait que je m'en suis affranchie, mais cet exercice m'a permis de prendre conscience de la difficulté qu'il pourrait y avoir à dessiner autrement.

Ce qui m'a paru difficile avec cette méthode, c'est que mon dessin d'enveloppe ne tombe jamais juste. Lorsque j'essaie de le meubler de détails, je me rends compte qu'il y a quelques problèmes avec les proportions de cette enveloppe... Zzzzzuittttt!

Je n'ai pas éclairci les mystère de l'enveloppe. Je n'en ai pas retiré de bénéfice à très court terme, et au vu de mes quelques essais.

enveloppe - sanguine sur kraft - 30x50 cm

jeudi, 11 août 2011

une série de nus à la gouache transparente

Qui dessinait tout d'un trait, sans lever le stylo? Cocteau? Picasso parfois? Là, c'était l'exercice à suivre depuis quelques séances : dessiner d'un trait, sans reprise, sans lever le stylo. Très intéressant comme exercice. Quand on ne peut pas lever le stylo, pas gommer, on réfléchit à deux fois aux proportions, aux courbes, "aux pleins et aux vides" du sujet. On regarde beaucoup, on dessine lentement mais sûrement. On cherche les directions, on regarde et on réfléchit (mais pas trop) au prochain angle sur lequel le crayon pourra se reposer, à la direction et à la courbe à donner au prochain trait.

... Ne pas se voiler la face, les premiers dessins sont inconsistants et ratés... ... Ne pas désespérer non plus, l'exercice est formateur et "libère" le trait et la main.

Et puis il y a la mise en couleur. Je voulais essayer une gouache épaisse, qui ne me correspondait pas du tout. J'ai fini par passer la couleur de cette façon : sur ma palette, les trois couleurs primaires (jaune, bleu, magenta), diluées et éclaircies dans pas mal d'eau (consistance très fluide), quelques points ici et là où la couleur se mélange. Et sur la feuille, des taches d'eau là où se posent les ombres, sur lesquelles je viens poser des touches de gouache fluide, que j'étire et dont les couleurs se mélangent à la marge.

Pour ce résultat :

bellisima1 - nu à la gouache - format 24x32

bellissima2 - nu à la gouache - format 24x32

bellissima3 - nu à la gouache - format 24x32

bellissima4 - nu à la gouache - format 24x32

Il n'y a pas eu d'autre série traitée de cette façon, et c'est une toute petite série

J'ai assez peu d'occasions de travailler à la gouache, mais ces travaux méritent d'être vus :

- à la gouache (opaque) sur papier uni : green, - sur papier journal : lui, elle

dimanche, 13 février 2011

Des ombres et de la lumière

Pour une deuxième séance de pose de Jérôme, j'ai ressorti à nouveau le kraft, l'encre et le bois. Les poses étant plus longues et moi toujours relativement rapide, j'ai voulu en profiter pour poser des touches de lumière sur le noir de l'encre.

J'ai commencé avec un pinceau mou à aquarelle, et de l'aquarelle blanche : bof, cette lumière était bien grise et bien falote!

J'ai poursuivi avec une brosse bien raide et de la gouache pâteuse, surtout pas délayée : merci François pour le tuyau.

Les essais : d'abord seulement avec de l'encre

pile - le penseur - encre sur papier kraft - format A3 - 14/12/2010

Je suis fan de la pose du dessous, je me suis régalée à le croquer.

[Elegant danseur

Là, c'est sûr, il y a du blanc et de la gouache...

flash lumineux - encre et gouache sur papier kraft - format A3 - 14/12/2010

C'est toujours difficile de doser...

pose groupée - encre et gouache blanche sur papier kraft format A3 - 14/12/2010

Face - Le penseur - encre et gouache blanche sur papier kraft - format A3 - 14/12/2010

Mouais, difficile...

homme fier - encre et gouache blanche sur papier kraft - format A3 - 14/12/2010

Voila, il s'agissait de garder le meilleur pour la fin.

Pour la dernière séance de décembre, François nous avait conseillé d'affuter nos outils et de nous entrainer à tracer des ellipses, des cercles, du rond, pour un modèle très très, vraiment très rond puisqu'à quelques semaines seulement de son accouchement. C'est bête à dire, l'idée de voir poser une fille dans ces conditions me paraissait indécent. J'ai pu garder mes états d'âme pour moi, elle n'est pas venue : pour la dernière séance de l'année, nous nous sommes dessinés, nous, ... habillés... A voir sur un prochain post.

dimanche, 30 janvier 2011

de l'encre, du bois, un garçon

Gros changement dans la petite routine de l'atelier de modèle vivant : en décembre et janvier, ce sont deux garçons qui ont posé.

C'est une première pour moi depuis un peu plus d'un an que je suis dans cet atelier. Je me suis demandée ce que cela pourrait changer de travailler avec un modèle homme : j'étais intimidée et j'avais peur de ne pas savoir comment m'y prendre avec un corps plus anguleux ? plus trapu ? plus... moins... Angoisse existentielle. Et le modèle, il en pense quoi?

- Jérôme, le modèle, était intimidé

- Jérôme a l'habitude de poser, ou en tout cas n'a pas trop de complexe à s'exposer. C'est un danseur, il travaille avec son corps (-> d'autres modèles de l'atelier sont aussi danseurs : c'est le cas de Julie -> séances en nov. 2010, nombreuses séances l'année passée, de Justine -> séances en janvier 2011, de Kylie l'année passée).

- Et Jérôme, c'est un bonheur de le dessiner : des angles, des muscles, des arrondis et du saillant. Pas trop de moelleux, mais de la tension et de l'élan, même quand il est statique. Et des mains délicates. Et un regard doux.

J'avais retrouvé mon bout de bois favori et j'ai démarré pleine d'entrain, à l'encre, avec du dessin et des lavis sur du papier kraft (format A2). Mes complexes face à la petite nouveauté du sujet se sont vite effacés, et j'ai passé une très bonne séance.

Gammes - Jérôme en poses rapides( 2 à 5 minutes) : 

Jerôme en poses un peu plus longues (15 à 20 minutes)

Cette image-là (juste en dessous) ressemble vraiment au modèle du jour. Petit problème de proportions sur d'autres images (en particulier au-dessus, à droite), des cuisses un tantinet trop gonflées.

mardi, 7 décembre 2010

Julie aux feutres et à l'encre.

Le 19 octobre, c'était à nouveau Julie qui posait pour nous.

J'ai dessiné aux feutres sans essayer de simuler les volumes par des gribouillis, j'ai utilisé de l'encre de chine pour ombrer.

Je passe l'encre de façon assez spontanée : presque pure sur les zones très foncées (cheveux et ombres marquées), je pose ensuite de l'eau sur les zones que je désire marquer de façon plus légère, et j'applique sur le papier de l'encre déjà diluée, avec parfois des touches plus sombres. Le résultat est aléatoire, "tachiste", mais la spontanéité de l'application me plait.

Pour le dernier nu, j'ai utilisé un pinceau chinois pour tracer des courbes fluides (j'ai fini par craquer et ajouter un peu de feutre pour essayer de préciser certaines lignes)  => presque pas de possibilité de repentir, c'est ce qui est beau.

Julie est jolie, l'encre lui va bien.

Julie est une sirène - feutre et encre - A3

mardi, 16 novembre 2010

Séance au feutre, avec un peu d'aquarelle

Je présente quelques dessins réalisés aux feutres, et pour certains avec un peu d'aquarelle.
C'est Julie qui est modèle ce soir, elle a libéré sa longue et belle chevelure et, avec son éventail, elle la joue "Carmen".

Les poses rapides sont croquées en 5 minutes, les poses aquarellées sont plus longues.
Le feutre se fait plus léger que la fois dernière et un peu moins rageur, le trait de contour est de retour.

Sur un papier au grain fin et très blanc (que les photos ne rendent pas), l'aquarelle apparaît légère et nuancée.
En fin de cours, j'ai vu les croquis d'un autre élève, sobres, réalisés au feutre noir avec un peu d'encre de chine et une touche d'aquarelle rouge : cela m'a donné envie de travailler de la même façon, ce que j'ai mis en œuvre lors de la séance suivante pour un résultat flatteur (à suivre).











mercredi, 10 novembre 2010

Lahifa à la manière de ... Giacometti

Ce jour-là (le 5 octobre), nous avons amené des feutres fins pour écrire.

Une planche d'exemples de François sous les yeux, et c'est parti pour une séance de gribouillages acharnés, l'idée étant de dessiner sans le trait de contour, en "essayant de trouver la forme" par un dessin qui peut paraitre un peu anarchique.

J'ai au départ essayé par des hachures, ce n'était pas ça : il s'agissait vraiment d'essayer de retrouver la forme du corps, en travaillant avec le feutre comme on pourrait imaginer le faire en tordant un fil de fer dans l'espace, un peu comme le faisait Giacometti pour certaines de ses sculptures, pour arriver à la forme.

Un premier essai, pas concluant du tout, avec des hachures (le plus à droite en haut, c'est la démonstration de François) :

Un deuxième essai qui se rapproche de l'idée :

Et enfin, un festival de poses de Lahifa, très élégante ce jour, croquées avec beaucoup de plaisir. En dessinant au feutre de cette façon, j'avais l'impression de retrouver mes griffonnages de petite fille, dans les marges des cahiers lorsque je m'ennuyais, et dès que j'avais un stylo en main. Un côté "écriture automatique", sans trop réfléchir, en débranchant, trèèèèès agréable.

A essayer avec un bic noir un de ces jours.

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